Définition
L'effet de serre est un phénomène naturel sur la Terre qui provoque une élévation de la température en surface. Elle est totalement indispensable car sans cet effet de serre, il ferait -18°C en moyenne et la vie serait impossible. Actuellement, la température moyenne de notre planète est proche de 15°C. Cela dit, et à cause de nos activités humaines et donc de l'augmentation du taux de CO2, la température augmente depuis la fin de l'ère pré-industrielle avec une accélération nette depuis les années 90.
Mécanisme
Alors comme je l'ai dit plus haut, c'est d'abord un phénomène naturel. Tout d'abord, environ 65% de l'énergie venant du soleil sont obsorbés par l'atmosphère, les océans et les sols. L'autre partie est réfléchi en direction de l'espace notamment avec les nuages.
L'atmosphère et les sols émettent ce que l'on appelle : un rayonnement infrarouge. Ce rayonnement est en partie absorbé par les nuages et réemettent vers le sol.
Ils permettent donc de réchauffer l'atmosphère suffisamment pour autoriser la vie sur Terre.
Image : Robert A. (Wikipédia) >
Gaz à effet de serre et réchauffement climatique
Les gaz à effet de serre sont des gaz (vapeur d'eau, dioxyde de carbone (CO2), l'ozone et le méthane qui contribue à l'effet de serre. Ce sont l'augmentation de ces facteurs qui sont à l'origne du réchauffement climatique.
En 2017, année où les émissions mondiales de CO2 sont reparties à la hausse de 2 % après trois années de stagnation, la concentration moyenne de dioxyde de carbone dans l’atmosphère atteint un nouveau sommet à 405 ppm (parties par million), soit 2,2 ppm de plus qu’en 2016. Le 26 avril 2017, le taux record de 412,63 ppm de CO2 est enregistré à l'Earth System Research Laboratory (ESRL). En novembre 2020, la concentration de CO2 dans l'atmosphère terrestre atteint 413 ppm.
À titre de comparaison, le taux de CO2 atmosphérique était de 280 ppm depuis il y a environ 10 000 ans jusqu'au début de la révolution industrielle19, puis à environ 300 ppm en 1960. Les 400 ppm de moyenne mensuelle mondiale ont été franchis en mars 2015. Le taux de croissance actuel du CO2 est 100 à 200 fois plus grand que lors de la transition suivant la dernière période glaciaire.
L'augmentation annuelle de la concentration du CO2 a varié entre +0,4 et +2,9 ppm/an entre 1960 et 2013. La moyenne des augmentations (calculée sur dix années consécutives) est passée de +1,1 ppm/an dans les années 1960 à +2,0 ppm/an dans les années 2000.
Graphique
Delorme — Travail personnel. Données de Dr. Pieter Tans, NOAA/ESRL and Dr. Ralph Keeling, Scripps Institution of Oceanography., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=40638682